Le portrait de Sonia, Happiness Manager chez Dream Catcher Sales !
Pour le premier portrait de la rentrée, c'est Sonia, Happiness Manager chez Dream Catcher Sales qui répond à nos questions !
Bonjour Sonia, où travaillez-vous ?
Bonjour, je travaille pour Dream Catcher Sales. Nous sommes une agence experte en développement commercial BTOB. Nous accompagnons au quotidien nos clients dans leur développement commercial et aidons les meilleurs talents Sales à trouver leur futur challenge, dans les secteurs tech & innovation.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir Happiness Manager ?
J'ai toujours eu, parfois même sans m'en rendre compte, ce rôle de "facilitatrice". Mes différentes expériences ainsi que la constante évolution de mes tâches m'ont amenée à revendiquer ces fonctions. J'avais besoin d'avoir un intitulé de poste qui parlerait tout de suite à mes interlocuteurs, afin d'être identifié comme étant LA personne en charge des aspects de bien-être au travail.
Comment expliqueriez-vous le métier d'Happiness Manager à votre grand-mère ?
C'est un pilier essentiel, pour que tout le monde s'entende au quotidien, toujours de bon conseil, et à l'écoute de chacun, mais qui doit parfois faire preuve de fermeté.
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Comment savez-vous que vous avez réussi à rendre vos collaborateurs heureux ?
Je pense que cela se ressent dans toutes les petites actions du quotidien. Je fais en sorte de connaître les besoins de chacun et reste attentive au moindre détail. Et cela amène un impact plus que positif auprès des collaborateur et surtout, pousse chacun à maintenir un environnement de travail bienveillant.
Quelle est la chose que vous avez mis en place dont vous êtes le plus fière ?
Les évènements permettent à chacun de participer et d'entretenir la cohésion d'équipe, et sont organisés sur des temps/horaires différents et de façon assez récurrente. Cela permet à tous de participer selon son rythme de vie. Il y a les afterwork plus classiques bien-sur, mais également les "open team-building". Par exemple les activités sportives ou autre activité plus spécifique, qui ne vont pas forcément plaire ou convenir à tous (conditions physiques, appétence), c'est donc plus logique de ne pas les imposer
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Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le métier d'Happiness Manager ?
C'est un travail de fond. Concrètement, il est facile d'avoir des "quick-wins" en faisant des smoothies le vendredi par exemple, ou encore en organisant des afterwork en terrasse. C'est aussi travailler sur des sujets sur le plus long terme et qui vont avoir un réel impact sur le bien-être des salariés (environnement de travail, aménagement des espaces, etc). Il faut aussi savoir rester neutre et agir dans l'intérêt des collaborateurs quelle que soit la situation.
Pensez-vous qu'il faudrait des Happiness Manager au service des Happiness Manager ?
Je n'en suis pas certaine, je pense que tout comme je me dois d'être ambassadrice du bien-être auprès des collaborateurs, chacun contribue, de par leurs retours et leur gratitude au quotidien, à m'apporter ma dose de "happiness"
L'outil indispensable de l'Happiness Manager ?
L'agenda partagé, pour tout savoir, tout prévoir et surtout tout anticiper ;)
Le truc le plus cool dans le métier d'Happiness Manager ?
Pouvoir être créative, presque sans limite.
Quelle a été votre plus grosse épreuve en tant qu'Happiness Manager ?
L'organisation de mon premier séminaire à l'étranger. C'était un stress énorme de gérer les moyens de communication et de pouvoir réunir les équipes lors des temps d'activités et de travail. Finalement, tout s'est bien déroulé et nous avons eu 3 jours magnifiques.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui veut se lancer dans l'Happiness Management ?
Je lui dirais de se laisser motiver par l'envie d'aider les autres, et de trouver une entreprise qui correspond à ses valeurs. J'ai pour ma part la chance aujourd'hui de pouvoir être ambassadrice de valeurs auxquelles je crois et qui m'amènent à être identifiée comme facilitatrice.
Ce sera quoi l'Happiness Management dans 10 ans ?
Je pense qu'on s'aidera beaucoup du numérique, bien plus qu'aujourd'hui. Bien évidemment, il est plus qu'évident qu'il faudra continuer à être focus sur l'humain, mais je pense qu'il faudra faire preuve d'adaptabilité. Au delà des modes de travail classique, la définition de happiness manager ne devra plus être autour du bien-être sur le lieu de travail uniquement. Il faudra donc s'appuyer sur des outils numériques pour répondre aux besoins de collaborateurs : qu'ils soient en télétravail, ou sur d'autres modes de travail que nous expérimenterons peut-être dans le futur.
Un petit mot pour terminer ?
J'aimerais qu'on casse un peu plus les codes sur ces fonctions, pour laisser place à une génération de "Hapiness Manager" qui au delà de leur envie d'exercer ce métier, puissent garder leur personnalité et ne pas rentrer dans une certaine image que l'on s'en fait.